Le mur serpente à travers ce qu’on va appeler le « bush » coréen, des arbres pas très hauts mais très denses, couvrant une bonne partie du territoire.
Le long de la muraille, on trouve quelques temples qui offrent toujours des détails architecturaux intéressants. Mais pour moi qui ne suit pas une fervente grenouille de bénitier, ou tout autre attirail religieux, les meilleurs moments de contemplation sont toujours naturels.
S’il y a bien une chose qu’on trouve partout en Corée, ce sont des escaliers. Les coréens sont d’avides explorateurs, alors le moindre petit monticule se verra affublé de centaines de marches pour y accéder « facilement ».
Le gros avantage de cette pierraille linéaire est qu’elle offre des points de fuite intéressant (c’est un terme technique, ça ne veut pas dire que je cherchais à m’enfuir), et un beau dégagement sur Séoul lorsqu’il y a une percée entre les arbres.
Enfin, on arrive à l’endroit le plus intéressant photographiquement parlant (de mon point de vue), avec en prime une magnifique vue sur Séoul. N’ayant pas de télé-zoom, et étant en plein contre-jour, j’ai du feinter en post-production, ce qui explique ce résultat spécial.