Le port n’est pas encore en pleine activité et les ferries attendent sagement leur clientèle.
Les lumières du matin changent du rose au jaune, et une brume matinale donne des teintes mystiques à cette balade en mer.
Enfin, il fait jour et le ferries fend les eaux en direction d’une halte à Maemuldo, île pleinement habitée au contraire de notre destination. On passe devant de nombreux ilots qui ajoutent un côté féérique à ce trajet.
Après une heure et demie de trajet, on débarque sur une île d’une verdure impitoyable pour l’époque de l’année (octobre) au versant Nord de l’île, alors que le versant sud a des accents plus doux.
Après une demi-heure de marche, on aperçoit enfin le Graal de l’île, la pointe sud qui se découpe de la mer par plusieurs hauts pics, créant une vue impressionnante.
Au retour, on a droit a quelques précisions sur la végétation, quelques chants de grillons à propos desquels j’ai mis un moment à me demander ce que c’était tellement c’était un son étonnant, et une jolie vue sur le groupement d’île de Maemuldo.
Somaemuldo est une belle île mais ce que j’ai trouvé le plus agréable était le peu de fréquentation et le sentiment d’être dans un endroit normalement inaccessible. Le trajet m’a aussi rappelé que j’aimais beaucoup le bateau, et le retour n’a donc pas été un moment de tristesse.